jeudi 20 août 2020 Toi, ce bébé qu'on attendait pas !


Je m’apprêtais à rédiger un article tout à fait différent, sur le premier trimestre de cette troisième grossesse qui annonce l'arrivée de notre deuxième bébé ! Vous êtes beaucoup à l'attendre et depuis le début, nombreuses d'entre vous me posent pas mal de questions à ce sujet, notamment : " Comment vivre sereinement une nouvelle grossesse après une fausse couche" ! Je ne vous cache pas que je ne vais pas répondre à cette question ici et maintenant, mais cela m'a fait me rendre compte qu'avant d'aborder la question de la grossesse actuelle, j'avais déjà beaucoup d'autres choses à vous raconter, pour qu'ensuite vous compreniez mieux, l'après, le présent !  


Je vais donc me livrer sans tabou sur cette deuxième grossesse qui n'a pas abouti, sur la perte de ce bébé surprise que nous n'attendions pas ! J'avais évoqué cette perte et la fausse couche sur 3 post instagram en début d'année. Je ne ressentais pas le besoin d'en parler plus amplement, et puis ce soir c'est comme une évidence, que ce soit pour moi, pour ce bébé que j'attends ou pour toutes ces femmes malheureusement qui passent par là et peuvent se retrouver dans le désarroi le plus total. 

Ceux qui me connaissent le savent, j'ai toujours rêvé d'avoir plusieurs enfants, cependant je n'imaginais pas agrandir notre famille avant qu'Augustin ait trois ans et qu'il aille à l'école ! Tout d'abord pour une question d'organisation. Je suis cheffe d'entreprise et tout bonnement cela me semblait plus simple à gérer, surtout qu'avoir une place en crèche a été difficile. Augustin n'a commencé à y aller qu'en février dernier (2020) juste avant le confinement ! Et puis, j'avais envie de profiter un maximum de cette première maternité, de mon petit garçon avant d'accueillir un nouveau bébé. 

La question de ce deuxième bébé était donc très claire dans ma tête. Alors quand, en septembre 2019, j'ai vu ma généco pour un rendez-vous de contrôle de routine, et qu'elle m'a dis que tout était en place pour une deuxième grossesse, je lui ai ri au nez, en lui expliquant que ce n'était absolument pas un projet actuellement, surtout que nous étions en pleine construction de notre maison.

Mais, voilà, la vie en a décidé autrement ! Fin octobre, je me souviens nous étions un lundi, j'étais en course avec Augustin et j'ai eu un fort doute, je ne sais pas c'est venu d'un coup, j'ai ressenti le besoin d'acheter un test de grossesse. À savoir que nous étions lundi, que j'ai un cycle de 24-25 jours, que mes règles étaient censées arriver le jeudi, et donc que si éventuellement mon pressentiment se vérifiait, je n'étais qu'à 8 jours de grossesse, ce qui est extrêmement tôt pour faire un test.

Nous sommes rentrés à la maison, le soir vers 19h, je devais m'occuper du repas, décharger et ranger les courses ... j'ai passé la .porte, j'ai fais pipi sur mon petit test (le soir ce qui n'est absolument pas recommandé surtout aussi tôt, ce n'est pas faute de le savoir .. enfin bref ... ), résultat visiblement négatif, je laisse le test sur l'évier de la salle de bain, et soulagée je retourne aux occupations qui m'attendent.

Dans les minutes qui suivent, je retourne dans la salle de bain ... et là, je me rends compte qu'un deuxième trait est visible par transparence. Je ne vous cache pas, qu'a cet instant, c'est l'angoisse et la panique totale ! J'ai chaud, je tremble ... et j'ai un petit bout d'un an et demi qui attends que sa maman s'occupe de lui ! Je me suis sentie mal toute la soirée. Lorsque mon mari est rentré vers minuit, le pauvre était à peine couché que je lui ai tendu le test, en lui disant "Je crois que je suis enceinte" !

Un peu dur l'entrée en matière ^^' Je crois qu'il m'a un peu prise pour une folle et surtout pour lui, le test ne voulait rien dire, car la barre n'était quasi pas visible ! Je suis donc partie dans les explications, du test fait trop tôt et que même s'il y a un trait peu visible, il y a un trait quand même donc présence d'hormones de grossesse ... Le lendemain, je vais faire un tour à la pharmacie avec mon petit test que je montre à la pharmacienne ! Pour elle, c'est également positif, mais elle me conseille d'en refaire un plus tard ! J'en rachète donc un pour le jeudi ! 

On est jeudi, je n'ai toujours pas mes règles, mon mari est toujours sceptique ! Je refais donc ce deuxième test qui s'avère une nouvelle fois positif, avec une barre à peine plus visible (pas le truc de dingue non plus, contrairement à la fois où j'avais fais celui pour Augustin) ! Bref, je suis belle et bien enceinte ! Mon mari est super heureux, et moi je suis complètement paniquée ! 
Cette nouvelle grossesse perturbe le programme que je m'étais imaginée. Je ne suis pas prête, tout se bouscule dans ma tête, comment vais-je pouvoir gérer ? 

Trois semaines s'écoulent, trois semaines où je garde tout pour moi ... Je passe par toute les phases les unes après les autres : j'angoisse, j'ai peur, je suis en colère, je pleure ... c'est complètement Bagdad dans ma tête et dans mes émotions ... Je n'arrive pas à accepter la nouvelle et je m'en veux terriblement pour ça ! J'ai l'impression que je vais voler à mon fils ce temps dont il a le droit et dont il a besoin d'avoir ses parents rien que pour lui ... Tout me traverse l'esprit : "ce bébé est-ce que c'est bien de le garder ?" Et puis, je me trouve horrible de penser ça, alors que d'autres femmes rêveraient d’être à ma place ! 
Un soir, je craque ...  et alors qu'on ne l'a annoncé à personne parce qu'on attends l'écho de datation mi décembre, j'en parle à ma belle sœur ! J'avais clairement besoin de décharger et là, elle m'a dis cette phrase qui a absolument tout changé : "On ne regrette jamais un enfant

À cet instant précis, j'ai compris, et elle avait raison, un enfant est la plus belle chose qu'il puisse arriver ! J'en avais la preuve, et puis si d'autres mamans arrivent à gérer deux enfants parfois plus rapprochés que ça, pourquoi pas moi ? Tu es plus forte que ça ma grande !

Le lendemain, je me suis réveillée apaisée, et heureuse ! Ces trois semaines de tempête émotionnelle étaient aux oubliettes et je me réjouissais, enfin de ce nouveau petit cœur !  Maintenant j'avais hâte de le voir et de savoir que tout allait bien ! 

L'écho de datation était prévue le 19 décembre, quelques jours seulement avant Noël, et avec une nouvelle sage femme que je ne connaissais pas ! Celle que j'ai eu pour Augustin étant partie à la retraite ! Ces semaines qui ont précédées l'écho étaient douces, j'étais apaisée, je n'avais quasiment pas de symptômes hormis la fatigue (contrairement à ma première grossesse). J'attendais le 19 décembre avec impatience ! 
Le jour J, on y va en famille, tout les trois, Augustin dans la poussette ! On rencontre notre sage femme, on découvre notre bébé à l'écho, on entends son petit cœur qui bat ! Même Augustin est attentif à ce qu'il se passe ! Tout semble bien, hormis une chose, la taille de l'embryon ne corresponds pas à la date de conception (date dont je suis sûre et certaine). La sage femme m'annonce une différence de 10 jours. Selon elle, je serais tombée enceinte le jour où j'aurais fais le test : impossible ! Cependant, cela n'a pas l'air de l'inquiéter, par conséquent mon mari non plus ... mais moi, je sais ! Je sais d'hors et déjà qu'il y a un problème ! Tout ça ne colle pas ! Elle nous donne donc un rendez-vous deux semaines plus tard, avant l'écho des trois mois, pour certifier la datation. La prochaine écho est donc prévue le 3 janvier !

L'amoureux ravi, veut l'annoncer à tout le monde à Noël, même si c'est un peu tôt ! Moi je ne le sens pas du tout, mais en même temps, les fêtes et la grossesse ne font pas bon ménage. Notre famille va forcément se douter de quelque chose en voyant que je ne mange pas certaines choses, dont je raffole habituellement ... On décide donc de l'annoncer le 24 et le 25 décembre ! Toute notre famille est ravie de l'arrivée de ce nouveau bébé en Août prochain ! 

Moi de mon côté, je ne suis toujours pas sereine. Plus les jours passent, plus j'ai ce sentiment que ça ne va pas le faire, que ce bébé n'arrivera jamais ... Comme d'habitude, je garde tout pour moi, je n'en parle même pas à l'amoureux. 
Le 29 décembre, je passe la journée chez ma maman. Avant de repartir, en allant aux toilettes, je remarque une petite perte de sang, mais vraiment pas grand chose, un filament ! Je lui en parle, on se dit que c'est peut être juste mon col qui est un peu fragile ! On ne s’inquiète pas trop, car je n'ai aucune douleurs, ni d'autres pertes, hormis un petit trait minuscule le mardi ou mercredi qui suit. Bref, je ne m’inquiète pas plus que ça, on est jeudi 2 janvier ! Et pourtant ... quand je me couche ce soir là, il n'est initialement pas prévu que l'amoureux m'accompagne à l'écho du lendemain, car il doit partir très tôt travailler, et je m'endors avec cette phrase "Demain, je vais devoir lui annoncer que c'est terminé".

Vendredi au matin, je prépare Augustin, je m'apprête à partir avec ma crevette faire cette deuxième écho et là, l'amoureux décide finalement de m'accompagner ! Il a un mauvais pressentiment, lui qui était si confiant jusqu'à maintenant, mais il ne me dit rien !

On arrive à l’hôpital, notre sage femme a des difficultés pour trouver une salle de libre pour notre rendez-vous ! Finalement, elle y arrive, elle fait l'écho et le couperet tombe ! Elle nous annonce que l'embryon a bien grandit depuis la dernière fois, mais que malheureusement, il n'y a plus de rythme cardiaque !

Ma première réaction ? Je ne suis pas étonnée .. je lui dis que j'avais un mauvais pressentiment, que je ne le sentais pas, que j'avais quasi pas de symptômes par rapport à Augustin ... Je parais forte comme ça, sur le moment, je m'étonne moi-même ! 

On se retrouve à son bureau, assis face à elle, l'amoureux n'a encore rien dit depuis l'annonce ... elle nous explique les options qui nous attendent : le curetage, l'option médicamenteuse pour provoquer l'expulsion à prendre à la maison, ou d'attendre que ça se fasse naturellement, mais que cela peut mettre plusieurs semaines. 
Là, à cet instant, je m’effondre .. mon mari prends alors le relais et pose quelques questions ! Je suis incapable de prendre une décision maintenant, je ne fais que pleurer ... 
Elle nous propose alors de se revoir lundi pour faire une dernière écho, afin de nous laisser le weekend pour y réfléchir et accepter la nouvelle. Bienveillante, elle nous conseille aussi de tout expliquer à Augustin, dès que je serais prête, car il est là et vit tout avec nous ! Sur le trajet du retour, aucun mot ne sort, l'amoureux me parle, mais impossible d'articuler quoi que ce soit, je ne fais que pleurer. De retour chez nous, il gère Augustin, je m'enferme dans notre chambre. À cet instant, je ne veux parler qu'à une seule personne : ma maman !

Je l'appelle en pleure, aucun mot ne sort, elle ne comprends pas ce qu'il se passe jusqu'à ce que j'arrive à articuler "C'est fini, le bébé est mort" ! Cette phrase qui m'a permit de rendre tout réel ... 


Suite à cela, je suis restée deux jours entiers dans ma bulle à pleurer, ne vouloir parler à personne hormis mon mari ... Je suis passée par l'incompréhension, la tristesse, la colère ... et puis j'ai enfin accepté ! Dès que j'en ai eu le courage, j'ai tout expliqué à Augustin, qui en retour m'a fait un énorme câlin ! Je suis rapidement passée à la phase d'acceptation, car mine de rien, je pense que mon esprit se préparait depuis la première écho ! L'amoureux a été d'un soutient incomparable, même si j'ai pu me rendre compte par la suite qu'il avait été touché autant, voire plus que moi, car il ne s'y attendait finalement pas ! Quand une première grossesse se passe bien, on oublie que la fausse couche peut arriver ! La terre s'est un peu écroulée sous nos pieds ce jour là ! 
Durant le weekend, nous avons beaucoup discuté, et nous étions d'accord : maintenant que c'était terminé, la page devait se tourner ! Nous avons donc choisi l'option médicamenteuse, mais on ne voulait absolument pas le faire à la maison ! 

Le lundi, nous avons donc revu notre sage femme, elle a refait une écho pour confirmer le diagnostic. Une écho qu'elle a surtout fait pour moi, j'avais besoin d'une dernière confirmation que tout était terminé ! Puis, on lui a expliqué notre choix, mais qu'on ne se sentait pas de le faire tout les deux à la maison ! Je ne savais pas comment j'allais réagir aux médicaments, de plus, comment savoir que tout se passait bien, et quand ce serait terminé ? 
Tout à fait d'accord avec nous, elle a passé je ne sais combien de coup de fils pour pouvoir mettre ça en place à l’hôpital le lendemain. Chose incroyable quand on sait que les avortements, eux, se passent au sein de la structure hospitalière. Elle a finalement réussie et nous avions rendez-vous le mardi à 8h.

Le jour J, on a été accueilli par une infirmière bienveillante qui nous a expliqué tout le protocole ! Je devais prendre un cachet à 9h, puis 12h et enfin 16h (si rien ne s'était encore passé) qui devait provoquer des contractions. J'avais également droit à des anti-douleurs toutes les deux heures. Elle nous a expliqué que la réaction aux cachets dépends des patientes, mais normalement ces derniers devaient provoquer des contractions, l'ouverture du col, la perte de sang et de caillot jusqu'à l'expulsion de l'embryon. 

J'ai donc pris le premier cachet, celui de 9h ! Et j'avais l'impression que ça n'avait absolument aucun effet, hormis avoir la langue complètement endolorie, m'être complètement vidée (je vous l'ai dis, je serais sans tabou) car étant fragile des intestins, ce genre de médicaments n'aident absolument pas ... 
Niveau utérus, rien, pas une seule goutte de sang ... par contre j'ai clairement fait de la fièvre ... L'infirmière venait prendre mes constantes régulièrement et vérifier l'avancée du processus ! 

Après la prise du deuxième cachet à 13h, si là, j'ai vraiment eu mal pendant une bonne heure, je ne tenais pas assise, j'avais toujours de la fièvre, mais je restais collée au radiateur puisque seule la chaleur m'aidait à supporter les contractions par le dos. La douleur s'est peu à peu atténuée, mais toujours rien à l'horizon, et je commençais à désespérer .. J'ai fini par m'endormir .. 15h45, l'heure de la troisième prise de médicament approchait et j'avais l'impression que ça ne marchait pas ! 
Je me suis alors levée pour aller aux toilettes, et en un fragment de seconde, c'est là que tout est partie, l'embryon, le placenta ... Bien sûr, je suis loin d'être une experte, l'infirmière a donc appelé notre sage femme pour qu'elle vérifie que c'était bien ça ! 
Dans les quelques minutes qui suivirent, nous pouvions enfin rentrer à la maison pour retrouver notre poupoup' qui nous manquait terriblement ! Avant de quitter la pièce, j'ai pleuré de soulagement ! Tout cela était enfin terminé, nos allions pouvoir avancer !

Deux semaines se sont écoulées durant lesquelles il y a eu des hauts et des bas. J'ai continué à rester dans ma bulle pour panser ma plaie ! Je n'avais pas trop envie d'en parler autour de moi, car même si les intentions sont bonnes, je n'avais pas envie d'entendre les banalités qu'on entends face à cette situation : "c'était peut-être mieux ainsi, ce bébé n'aurait peut-être pas vécu" "c'est qu'il y avait un problème" "c'est que ce n'était pas le moment" "tu auras un autre bébé" etc... Même si on sait qu'en partie c'est vrai, on a juste pas envie de l'entendre ! Malheureusement, il n'y a que les personnes ayant subi une fausse couche qui peuvent savoir ce que l'on ressent. Alors comment en vouloir à autrui de ces quelques mots ? J'ai moi même fait l'erreur de les prononcer auparavant ! 

Quoi qu'il en soit, en post-fausse couche, on est triste, on a mal et on a le cœur brisé, même si on essaye d'être le plus rationnel possible ! 
De mon côté, j'ai pleuré et je me suis posée milles et une questions "et si je n'avais pas fait si ou ça ? et si j'avais accepté cette grossesse dès le début ? finalement c'est peut-être ma faute, ce bébé a cru que je ne voulais pas de lui ..." 
On remet tout en cause, c'est humain, mais la triste réalité c'est que c'est la nature, c'est la vie et on y peut absolument rien ! Et ça, c'est nécessaire de le comprendre pour réussir à passer à autre chose. 
La difficulté vient du fait que personne ne nous dit ce que l'on va ressentir après une fausse couche. La peine, la douleur, la colère, puis l'acceptation ... Le temps fait son oeuvre, l'esprit et le cœur s'apaisent petit à petit une fois que nous avons accepté la situation, mais on n'oublie jamais. Cette expérience reste gravée en nous, elle fait partie de notre histoire : il faut apprendre à vivre avec.

J'ai eu un rendez-vous de contrôle 2 semaines plus tard. Dans la salle d'attente, alors que je n'avais pas pleuré depuis plusieurs jours en repensant à cette perte, me retrouver entourée de femmes enceintes a été très difficile ! Les larmes sont montées toutes seules. Lors de ce rendez-vous, notre sage-femme nous a demandé si l'on souhaitait essayer de nouveau à avoir un bébé cette année et instinctivement j'ai répondu "oui" ...
Moi qui à l'origine voulait attendre que notre crevette ait trois ans pour agrandir notre famille, tomber de nouveau enceinte était devenu un besoin, une nécessité ! Par la suite, plus les jours passaient, plus je pensais à une nouvelle grossesse. Cette perte avait laissé en moi un énorme vide. J'espérais vraiment que 2020 nous offre un nouveau cadeau. 
Qui plus-est les piqûres de rappel de la vie font extrêmement mal. Il y a ces jolies nouvelles que tu apprends ici et là ... Et à ce moment précis, même si tu partages cette joie, que tu es heureuse d'apprendre cette naissance ou cette grossesse, sans colère, sans jalousie aucune... Malgré toi, tu as cette douleur qui surgit du fond de tes entrailles, qui te retourne le bide tel un poignard ! Qui te coupe le souffle et fait couler les larmes ... qui rouvre cette blessure que tu croyais enfuie ! Ou du moins que tu essaye d'enfuir de toutes tes forces parce que ça fait moins mal ! La vérité c'est ça ! C'est la douleur à chaque annonce que tu le veuilles ou non ! Et tu sais pertinemment que le seul chemin de la guérison, c'est de porter à nouveau la vie ! 
En attendant ce cadeau, j'ai appris la résilience ! On dit que les épreuves nous rendent plus fort ... cette fausse couche en tant que couple nous a clairement soudé encore plus, et elle nous a aussi fait avancer, grandir chacun de notre côté ! Avec le recul, j'essaye de n'en garder que le positif ! Le passage de cette petite étoile m'a également montré que j'étais prête ! Prête à devenir de nouveau maman d'un petit cœur à aimer autant qu'Augustin. 
Alors, j'ai patienté jusqu'à ce que mon corps et mon esprit soient prêt à accueillir et porter un nouveau la vie ! Ce qui est loin d'être facile quand c'est quelque chose que l'on désir profondément ! Heureusement, ce temps de latence a été extrêmement rapide, puisque je suis tombée enceinte le 27 mars ! Un bébé de Noël que l'on attends maintenant impatiemment ❤

 


  

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2 commentaires

  1. Cet article est merveilleux, bravo à toi d'avoir eu la force d'écrire tout ça. J'imagine combien ce doit être difficile et en même temps extrêmement libérateur. Je parlais justement de fausse couche avec la maman du bébé que je garde, des remarques qu'on lui lançait du fait de son âge "qu'il serait temps d'avoir un bébé avant que ce soit trop tard" alors qu'elle venait d'en perdre un. Beaucoup de ce que tu dis est également ce qu'elle m'a dit : qu'on en parlait pas assez, que c'était tabou, que l'on ne préparait pas une femme enceinte à cette perte, que les réactions des gens même des proches n'étaient bien souvent pas appropriées. Quand on "sait", ou plutôt que l'on a connaissance, de ce par quoi tu es passée, on se réjouis d'autant plus de ta grossesse et de ce bébé qui arrive.

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  2. Merci pour ce magnifique article. <3
    Je viens d'apprendre il y a deux semaines que j'étais enceinte, c'est une première grossesse surprise et j'ai encore beaucoup de mal à l'accepter mais je sais à quel point une fausse couche serait encore plus une épreuve que l'arrivée du bébé... Merci pour ces mots. :)

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