mardi 11 mai 2021 Baby 2, mon deuxième et troisième trimestre de grossesse.


Je vous en parlais un peu dans mon article concernant mon premier trimestre. Ma fausse couche a quelques peu ébranlé la sérénité innocente avec laquelle je pouvais aborder cette troisième grossesse. Chaque jour, j'ai dû mentalement lutter contre mes angoisses, en me répétant que tout allait bien et que tout allait bien se passer. Et pourtant paradoxalement, malgré quelques frayeurs, j'ai tellement mieux vécu et savourer cette grossesse que la première.

Certes le premier trimestre n'a pas été facile physiquement, mais j'étais heureuse. Je bénissais chaque symptôme même les plus désagréables, ainsi que ce corps qui portait la vie. J'avais hâte de passer au second trimestre, qui était pour moi un peu "gage" de sureté, même si on sait que ce n'est jamais 100% vrai. Cependant, passer ce cap avait un côté rassurant.

Moralement, j'ai débuté ce second trimestre sur un petit nuage. J'ai profité d'avoir retrouvé ma forme pour bosser à fond, et j'avais hâte de connaitre le secret de notre bébé. En 2017, quand, j'ai fais mon test de grossesse pour Augustin, alors que je souhaitais une petite fille, j'ai eu immédiatement le pressentiment que c'était un petit garçon. Je me revois encore sur mon lit, le test en main, me dire "c'est un garçon". Et là quand, j'ai fais le test, j'ai eu le pressentiment que c'était une petite fille, j'avais toujours ce réflexe de dire, ELLE, et je voyais plus Augustin avec une petite soeur qu'un petit frère.

En juin, j'ai fais l'écho du troisième mois avec ma sage femme, toute seule puisque David ne pouvait pas encore venir. Je n'ai cessé d'admirer mon bébé à l'écran. Ce jour-là, je sais qu'il est encore un peu tôt (même si on l'avais su à ce stade pour Augustin) mais je scrute pour voir si je vois un petit signe ^^' En même temps bébé nous a montré au moins 15 fois son entre jambe, et à chaque fois c'était bien lisse, alors je me suis dis, "tient pas l'ombre d'un zizi pour l'instant". Bref ce n'était rien de concret mais du coup, ça me donnait encore plus espoir que ce soit une petite fille ^^" Je suis sortie de cette écho heureuse et surexcitée d'avoir vu mon bébé. À la maison, j'ai étudié les clichés de l'écho, et je les ai comparé à ceux d'Augustin. Sur les échos d'Augustin on voyait bien le bourgeon génital qui pointait vers le haut et là sur celle-ci, il était parallèle au dos. Un petit signe supplémentaire, mais je ne voulais pas trop me faire d'idée. Maintenant, il ne manquait plus qu'a attendre la prochaine écho en août. Et ça me paraissait tellement loin ^^"


Début juillet, nous sommes parti tout les trois quelques jours en Bretagne pour un reportage photo que je devais faire. 4 jours assez hardes et fatiguant, car on a couru un peu partout. On était debout à 7h-8h et on se couchait vers 00h. Heureusement que j'étais en forme, car si ça avait été au premier trimestre je n'aurais jamais pu tenir le rythme. En rentrant, nous sommes allés aux rendez-vous du 4ème mois avec ma généco. C'était la première fois que David pouvait m'accompagner à cause de l'épidémie. Ma généco a alors fait une petite écho rapide, histoire de checker si tout allait bien. Même si j'avais pu faire quelques vidéos les deux fois précédentes, c'était la première fois que l'amoureux voyait notre bébé. Elle nous a alors demandé si on voulait connaître le sexe. Elle a donc essayé de regarder plusieurs minutes, mais bébé gigotait beaucoup ce jour-là. Elle nous a cependant dis, "bon je ne veux pas me prononcer, car c'est vraiment petit encore, mais disons que pour l'instant je ne vois pas de zizi". Vous n'imaginez même pas le sourire béa qui s'est dessiné sur mon visage : un indice de plus ahaha ^^'

Les jours qui suivirent, j'ai continué à enchaîner les shooting clients, mais fin juillet, après une grosse journée photo, je me suis retrouvée à perdre d'énormes pertes brunes comme en début de règles. J'ai appelé les urgences généco, et ils m'ont dis de me reposer, de rester allongé et de venir si ça devenait rouge et plus abondant. Ce soir là, j'ai complètement angoissée, je me revoie en train de m'effondrer et pleurer sous la douche tellement j'avais peur de perdre ce nouveau bébé. Et comme pour me rassurer, toute la nuit, j'ai senti des petits coups comme jamais auparavant. Comme si bébé, voulait me montrer qu'il était là, qu'il était en forme et qu'il ne fallait pas que je m'inquiète. Ces interactions ont été comme ça tout au long de ma grossesse : dès que je m'inquiétais, hop bébé se manifestait. Chose que je ne faisais quasiment pas pour Augustin, je lui parlait beaucoup. Je lui ai tout raconté, mes peurs, mes angoisses, et je lui disais qu'on était une équipe, que tout allait bien se passer. Alors, je ne sais pas si c'est possible, mais j'avais l'impression qu'il y avait un contrat tacite entre nous deux : se rassurer mutuellement.

Le lendemain, malgré le repos, j'avais toujours des pertes et des douleurs dans l'aine droite. On a donc été faire un tour aux urgences histoire de se rassurer. Après une petite écho, visiblement bébé était en super forme, et il n'y avait rien à signaler. Ils n'ont pas trop su nous dire d'où venaient ses pertes. Par contre, il s'est avéré que j'avais une infection urinaire, en plus de ma mycose ingérable.

Car oui, si une ou deux semaines avant la fin du troisième mois, j'ai retrouvé la forme, et que les symptômes "désagréables' ont totalement disparu; ils ont laissé place à quelque chose de moins supportable au quotidien : la mycose vaginale. Il se trouve que chez moi, c'est vraiment un gros désagrément dû à la grossesse et aux hormones. Un désagrément qui devient vite invivable et qui reste jusqu'à l'accouchement. Pour Augustin, nous avions réussi à l'évincer avec un antibio au premier trimestre, mais là ils ne voulaient rien me donner hormis des ovules qui ne faisaient qu'accroître le problème. Je n'avais plus aucune flore; écoulement, démangeaisons constantes, je ne supportais aucun vêtement ou sous vêtement. C'est vraiment une souffrance au quotidien.

Ce jour-là, ils ont donc fini par me donner un traitement de 3 mois de Gynophilus (je vous donne le nom sait-on jamais, cela peut-être utile). Ce sont des capsules vaginales pour refaire la flore. Je devais en mettre tout les 3 jours. Ce traitement m'a vraiment sauvé mon deuxième trimestre. Tout est revenu quasiment en ordre jusqu'à la poussée d'hormones en fin de grossesse au 8 ème mois. Là, c'est revenu puissance 10 000, le Gynophilus n'était plus suffisant. La gène et la démangeaison était t-elle, qu'elle m'empêchait de dormir la nuit, et j'en pleurais de douleur sur la fin. Je savais que ça ne passerait qu'après avoir accouché.

Après l'épisode de fin juillet, je n'ai pas eu de nouveaux soucis, hormis ce problème de mycose qui est un gros point noir pour moi quand je suis enceinte.


La découverte et la révélation du sexe

Normalement, nous devions connaître le sexe de bébé en Août et nous avions pour projet de l'annoncer à nos proches le jour de la crémaillère qui avait lieu le 15 août. David a cette occasion avait envie de faire une annonce sympa avec des petits feux d'artifices : faire partir quelques fusées et que la dernière soit ou rose, ou bleu.  Alors que mon RDV d'écho était le 13 août, je l'ai vu arriver fin juillet, avec son petit paquet de fusées et une un peu plus grosse pour le final. Et là, il m'a dis :" bon ben j'espère que j'ai bien misé, j'ai pris rose 😂 " Autant dire qu'il n'était pas mieux que moi, il avait vraiment envie d'avoir sa petite princesse 😅 De mon côté, je ne lui ai pas dis, mais j'ai acheté une petite robe en solde début juillet 😂 Les parents pas du tout a côté de la plaque 🙈

L'écho du second trimestre avec ma sage-femme était donc le 13 août, mais il se trouve que j'avais mon rendez-vous du 5ème mois une semaine avant avec ma généco. Le jour J, je suis allée voir ma généco toute seule, David ne pouvant pas m'accompagner pour raison professionnelle. J'avais alors prévu une petite carte où elle pourrait écrire le sexe de bébé si elle le voyait à l'écho. Ce qu'elle a fait :) Coincidence ou non, en rentrant dans la voiture, j'allume la radio et la chanson à ce moment là était "Le pouvoir des fleurs, Tous Unis"... vous imaginez donc ma pensée : indice supplémentaire ? 🙈 David ne rentrant pas avant 1h du matin, vous n'imaginez pas comme cela a été difficile d'attendre son retour pour ouvrir l'enveloppe 😅

À l'ouverture, nous avons pu lire :

"Félicitations, je pense que c'est une petite fleur"

Vous n'imaginez même pas notre joie ! Je me souviendrais toujours de ce moment, où David s'est mis à danser au milieu de la chambre 😂 il est pire que moi, je vous dis 😅 On était tellement heureux ! Et nous pouvions enfin l'annoncer à nos familles avec le feu d'artifice. Un joli moment dont on se souviendra.

Et pour vous l'annoncer sur Instagram, nous avions fait cette photo à 3 et demi 😍


Le prénom

Autant pour Augustin, nous avions gardé sexe et prénom pour nous jusqu'à la naissance. D'ailleurs, nous avons bien eu du mal a nous mettre d'accord sur un prénom de garçon 😅 Autant pour Anna, nous n'avons pas abordé le sujet une seule fois. David savait depuis toujours que c'était mon prénom coup de coeur, et il l'aimait beaucoup aussi. Cette fois, nous avons donc annoncé le sexe, et garder le prénom pour nous 😊


Troisième trimestre

Le troisième trimestre, comme le deuxième s'est très bien passé. J'étais en forme, et j'avais beaucoup de travail car de nombreux projets à boucler avant mon congé mat'. J'étais tellement occupée que j'avais hâte d'être enfin en congé pour me poser un peu, souffler et commencer à préparer l'arriver de notre pouloulette. Comme toute femme en fin de grossesse, j'avais hâte de rencontrer mon bébé, et en même temps j'appréhendais le passage à la vie à 4, puisque forcément le schéma familiale allait changer, les habitudes allaient être bouleversées. Je savais que ça prendrais quelques semaines pour retrouver un équilibre et puis surtout on ne savait pas comment allait réagir Augustin, même si pour l'instant, il prenait l'arriver de sa petite soeur plutôt bien puisqu'on l'impliquait totalement dans les préparatifs et on lui en parlait tous les jours.

Globalement pour cette grossesse, j'avais peur de la fatigue, puisque j'avais Augustin à gérer au quotidien donc moins de temps pour me reposer et finalement cela n'a pas du tout été un soucis. À partir du 8ème mois, ça s'est un peu corsé car je dormais mal à cause de la mycose, et physiquement je commençais à me sentir lourde. Je m'essoufflais très vite, mal de dos et douleurs aux jambes commençaient à s'installer. La nuit j'étais régulièrement réveillée par des crampes hyper douloureuses et je me souviens que faire le ménage était devenu un vrai clavaire 😅sauf qu'avec des animaux à la maison, compliqué de passer outre 🙈

Augustin est né à 38sa+2. Mon terme pour Anna était prévu le 25 décembre. J'avais donc espoir qu'elle arrive début décembre, et si je pressentais qu'elle mettrait plus longtemps que son frère, je n'aurais jamais pensée vivre une fin de grossesse aussi stressante, frustrante et fatigante, qui plus est hospitalisée. Moi qui rêvait de douceur et de plénitude c'était loupé ! 

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